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Victor Hugo
à Fourqueux
1)
La curiosité historique s'attache avec une ardeur toujours
croissante à e'tudier les plus minces détails de la vie intime des
hommes célèbres; elle ne deviendrait regrettable que si les
indiscrétions allaient jusqu'à mettre à nu des faiblesses secrètes
ou à compromettre des personnes tierces. Au reste, dans cette
voie des révélations intimes, Victor Hugo lui-même, précurseur
en tout, n'a-t-il pas donné un peu l'exemple et montré la route,
en faisant publier, lui vivant, le Victor Hugo raconté par un
témoin de sa vie? Que sa mémoire ne s'étonne donc pas si tant
d'autres travaux de biographie et de critique ont suivi celui-là,
les uns témoignant d'un culte fervent, les autres (parmi lesquels
ceux d'Edmond Biré) sévères presque jusqu'à l'excès.
Dans ces derniers temps, on s'est beaucoup occupé des villé-
giatures dont le poète égaya la première partie de sa vie : à Gen-
tilly, où s'écoula l'heureux temps de ses fiançailles; à Saint-
(i) Ce chapitre de la biographie intime de Victor Hugo peut être consi-
déré comme une suite, — ou un pendant, — à celui que nous avons donné sur
'( Victor Hugo à Gentilly ». Nous le réimprimons ici, avec d'assez nom-
breuses adjonctions, après l'avoir publié d'abord en Variété dans le Journal
des Débats (5 décembre 1908).
— 2 —
Prix; aux Roches, chez les Berlin; à Fourqueux, enfin, village
où il passa, lui et sa famille, — sa famille surtout, — l'été'
de i836, et sur lequel une char mante chronique de M. Jules Cla-
retie [Le Temps du ii septembre 1908) a attiré l'attention de
la façon la plus aimable.
Fourqueux est un bourg assez important de l'arrondissement
de Versailles, situé sur le plateau boisé qui domine la vallée de
la Seine entre Bougival et Saint- Germain, à l'extrémité nord
de la forêt de Marly, et d'un promontoire qui surplombe les
« Fonds de Saint-Léger », ravin séparant cette forêt de celle
de Saint-Germain. Du sommet du plateau, la vue est une
des plus belles que puissent offrir les environs de Paris. Bien
que le village soit desservi, depuis une vingtaine d'années, par
deux voies ferrées, la Grande-Ceinture et la ligne de Paris à
Saint-Germain par Marly, la rareté des trains lui épargne l'enva-
h'ssement bruyant des jours de fête; mais de nombreuses villas
se sont bâties à l'usage des gens paisibles, amoureux de la belle
nature. En 1 836, les moyens de transport n'y existaient à aucun
degré; il fallait prendre un des nombreux coucous suivant la
route de Saint-Germain, et, à partir du point où Alexandre
Dumas construisit plus tard son fameux château de Monte-
Cristo, monter pédestrement pendant une bonne demi-lieue.
Dans le Victor Hugo raconté, il n'est pas dit mot de la rési-
dence que fit à Fourqueux la famille Hugo, mais un curieux
livre d'Alfred Asseline : Victor Hugo intime, publié au moment
même de la mort du maître, y supplée suffisamment. Asseline
était cousin germain de M™* Victor Hugo, sa mère étant la sœur
Je M. Foucher; il vint lui-même à Fourqueux pendant cet
été de i836, et le chapitre qu'il y consacre, accompagné de
lettres de M. Foucher, de Victor Hugo et de ses propres
souvenirs, est aussi attrayant que documenté. C'est après l'avoir
lu que M. Claretie accomplit en ces lieux charmants le pèle-
rinage qu'il a si agréablement conté aux lecteurs du Temps. Il
aurait souhaité découvrir, identifier la maison du village qui
avait abrité cette tribu de Parisiens dont le chef portait un nom
déjà illustre à Paris, sinon à Fourqueux; il avoue n'y avoir pas
réussi, faute de rencontrer les personnes qui auraient pu !e
renseigner, ou du moins le mettre sur la voie.
Le problème était tentant. M. Mareuse, — toujours prêt
à « marcher «quand il s'agit d'une question intéressant l'histoire
parisienne ou suburbaine, — et moi, nous tentâmes, à la fin de
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LÉOPOLDINE HUGO
d'après un dessin appartenant a M""- GILLON
cet automne, d'en avoir la solution et nous y sommes arrive's.
Instruits par Texpe'rience, nous avions informe' de l'objet de
notre visite le maire et le cure' afin de n'avoir pas le même
me'compte que Te'minent acade'micien. Son article,- d'ailleurs,
nous avait pre'céde's, et même avait e'veille' chez les notables habi-
tants de Fourqueux des passions littc'raires jusque-là inconnues.
Plusieurs villes se disputent l'honneur d'avoir vu naître Homère;
deux maisons de Fourqueux paraissaient pre'tendre au privilège
d'avoir abrite' la famille Hugo.
C'est ce que nous apprit le curé, M. l'abbe' Godde', jeune
prêtre, fort instruit et très attentif, du fond de son presbytère, à
tout ce qui se passe et se produit dans le monde intellectuel. Bien
entendu, il avait lu l'article de M. Claretie. Mieux que cela, il
l'avait de'jà paraphrase' et commente' dans un Bulletin paroissial
de Fourqueux et de Mareil-Marly (les deux paroisses n'ont
qu'un seul curé), qu'il publie régulièrement chaque mois
depuis le commencement de l'année. Mais il ne put fournir une
précision sur la vraie maison historique. En revanche, il avait
eu l'obligeance d'emprunter, pour le mettre sous nos yeux, un
fusain dessiné par M™" Hugo et représentant sa fille Léopoldine
— la triste victime de Villequier — au jour de sa première
communion, qui eut lieu, en effet, à Fourqueux, pendant ce
séjour de la famille. Au dos, se lit la dédicace suivante :
^/OtOft^ (Am-
— 4 -
Ce curieux document appartient aujourd'hui à M""" Gillon,
proprie'taire à Saint-Germain.
Les archives de la fabrique pouvaient, par hasard, à propos
de cette ce're'monie, donner une indication sur le logis de la
jeune communiante; elles sont muettes. De même, les archives
communales — et le maire actuel (qui te'moigna aussi de
beaucoup d'empressement) — ne purent davantage nous rensei-
gner exactement.
En e'tudiant le re'cit d'Asseline comme le feraient les e'rudits
pour une chronique du moyen âge, c'est-à-dire par la me'thode
critique, on en de'gage les donne'es suivantes. La maison e'tait
voisine de la forêt, « à la Porte de Saint-Germain » ; elle e'tait
suffisamment vaste. M. Foucher écrit à son beau-frère, le
14 juin, « qu'il a fallu coucher quatorze personnes »; ce n'e'tait
certainement ni le château ni une de'pendance du château, puis-
qu'une autre lettre fait connaître que le propriétaire de ce châ-
teau, M. de Monteynard, vint offrir gracieusement à la famille
Hugo « la promenade chez lui »; enfin, l'acte de location dut être
fait par M. Foucher, qui écrit encore : « J'ai fait sur la proprié-
taire la conquête d'un cabinet derrière ma chambre à coucher.
Cettepetitepièce complète les compartiments dont j'ai besoin... ».
Des deux maisons rivales dans ce grave conflit, l'une est
située tout en haut du village, à gauche dans la grande rue,
c'est-à-dire tout près de l'entrée de la forêt; elle appartient à
M. Marret; l'autre, dite villa Bellevue, est plus bas, au-dessous
de l'église, dans une rue latérale qui conduit de la grande rue à
la route de Saint-Nom. Nos conjectures étaient déjà en faveur
de la première; elles se changèrent en certitude, quand
M. Mareuse eut été assez heureux pour rencontrer deux octo-
génaires du village, MM. Cayeux, ancien maire^ et Castille,
dont les souvenirs furent très catégoriques. Bien qu'âgés, l'un de
quatre-vingt-deux, l'autre de quatre-vingt-six ans, ils se rap-
pellent très bien qu'étant enfants de chœur, ils portèrent l'eau
bénite chez Victor Hugo, qui occupait dix pièces environ sur
le jardin de la maison du haut du village, celle dont M. Marret
est aujourd'hui propriétaire. Celui-ci, consulté par lettre, a d'ail-
leurs confirmé l'exactitude de cette double déposition, et même
ajouté qu'un salon de l'immeuble avait reçu et gardait le nom
du poète(i).
(i) La publication de ces recherches dans W Journal des Débats m'a valu, à
— 5 —
Voilà, dira-t-on, une enquête bien minutieuse sur un simple
épisode de la vie d'Hugo ; mais, en matière historique, rien n'est
indiflfe'rent, et il nous e'tait particulièrement agre'able de satis-
faire à la curiosité' qu'avait fait naître M. Jules Glaretie.
Les extraits des lettres de M. Foucher, cités par M. Asseline,
attestent, par la forme et par le fond, que dans ce logis, enfin
retrouvé maintenant, la famille Hugo ne connut que de gais
moments, demai à septembre. Les deuxfils, Charles et François-
Victor, et les fillettes, Didine et Dédé, s'en donnèrent à cœur
joie de se promener à travers la forêt; on leur avait loué une
petite voiture que traînait un âne, et les grandes personnes sui-
vaient, ayant « chacune une monture à longues oreilles ».
Mme Hugo restait volontiers à la maison, crayon en main :
« Adèle est toujours enfouie dans son dessin. Pas possible de la
faire remuer, et [il ne faudra rien moins que la présence de sa
tante pour qu'elle reprenne ses promenades ». Mais, à certains
jours, on organisait de griindes excursions, à Bougival ou à
Saint-Germain : « Asseline a dû vous mander que nous
avons été tous, y compris Victor, faire un déjeuner à Saint-
Germain. Nous sommes revenus à pied par la forêt; Victor
propos de la maison de M. Marret, l'intéressante lettre suivante, dont je res-
pecte le demi-anonymat, facile à transpercer :
«... Je n'ai pas la prétention d'éclairer d'une certitude les renseignements
que vous avez recueillis; je puis seulement vous dire que j'avais fort sou-
vent entendu ma mère en parler lorsque j'étais enfant. Elle était, ainsi que
sa famille, assez liée alors avec la famille Hugo. Son père, le colonel du
génie P***, qui avait été directeur du Conseil de guerre, lorsqu'il n'était
que commandant, était le chef de M. Foucher, père de M">« Hugo; des rela-
tions suivies, dues à l'habitation commune au Conseil de guerre, s'étaient
établies entre les deux familles.
« En i836, le colonel P*** commandait les sapeurs-pompiers de Paris,
et, comme il possédait à Mareil-Marly, dont il était maire, une modeste
propriété, qui existe encore, le séjour des familles Hugo, Foucher et Asse-
line à Fourqueux donnait lieu à de fréquentes visites de voisinage. C'est
ainsi que ma mère, M"' P***, qui avait alors 19 ans, avait été priée de
tenir l'orgue à la messe de première communion de Léopoldine Hugo. Or,
elle avait souvent dit devant moi que Victor Hugo avait habité la maison
d'un M. Foucault [Fricotelle], qui était alors notaire à Fourqueux. Peut-
être est-ce aussi cette maison qui vous a été indiquée par les rares vieilles
gens qui vivent encore et ont conservé quelque souvenir de ce temps si
éloigné... »
« L. B. »
La maison de ce notaire est bien celle que possède aujourd'hui M. Marret.
M. Albert Bonneau, le zélé et lettré bibliothécaire de la ville de Saint-Ger-
main-en-Laye, a pris la peine, sur ce point comme sur d'autres du séjour de
la famille Hugo à Fourqueux, de taire à mon intention d'obligeantes
démarches et recherches, dont je lui exprime toute ma gratitude. S'il n'a
„. 6 —
Hugo a été enchanté de cette promenade. A notre retour, cette
morvasse de Dédc (i) n'était pas fatiguée, et pourtant, nous
avions fait près de trois lieues ».
Il s'en faut que l'auteur d'He?'nani soit resté sédentaire parmi
les siens, malgré le charme qu'il disait y trouver; au contraire,
les séjours qu'il y fit paraissent plutôt avoir été l'exception :
« Victor vient toujours nous voir de temps à autre ; mais le
diable d'homme ne tient pas sur pieds; à peine arrivé, il songe
à son départ... » (2).
Il revenait à l'improviste, amenant pour dîner et pour coucher
des amis de Paris. C'est là-dessus que la correspondance du
beau-père offre le plus d'intérêt. Les amis se nommaient Théo-
phile Gautier, Auguste de Châtillon, alors peintre, et plus tard
poète, — le poète de la Levrette eripaTtoteide la Grande Pinte,
— Alexandre Dumas, Paul Foucher, Alfred Asseline, d'autres
encore. Dumas faisait la joie de la maisonnée parsa verve intaris-
sable. Un jour, il arriva sous une pluie battante; il fallut pour
le sécher lui faire revêtir une camisole ouatée de M. Foucher,
et le soir, au dîner, le curé, qui ne connaissait pas les hommes
célèbres, le prit pour Victor Hugo, « comme étant celui qui
paraissait êtrele pluschezlui. Dumas a étourdi, ébloui, enchanté
le bon prêtre par ses saillies^ ses bourdes et ses manières. »
Et l'on ne se faisait pas faute de potiner, autour de cette table
de campagne. Les petits scandales parisiens furent souvent le
sujet des conversations.etdes commentaires : Granier de Cass,,.
tout doucereux, bien bichonné, bien musqué, vit comme un
tourtereau avec M"""***, du Français; Listz se montre à tout
Paris avec une grande dame du faubourg Saint-Germain, dont
il est très fier d'avoir fait la conquête; la duchesse d'Abrantès a
pu trouver dans l'étude de M^ Greban, notaire à Saint-Germain, — qui
possède les minutes des notaires de Fourqueux de 1629 a 1869 — l'acte de
location par M. Foucher de la maison Marret, c'est que sans doute il n'y
eut pas d'acte notarié. En revanche, M. Bonneau a vu M. Favrel, principal
clerc de l'étude de M" Duval, qui se rappelle fort bien qu'en i865 l'étude
Fricotelle occupait le corps de logis de droite de la maison Marret, et à
cette époque on se souvenait parfaitement que Victor Hugo avait habité là.
(i) Adèle, la dernière enfant du ménage Hugo, née en i83o.
(2) Ces fugues réitérées, qui en i836 eurent la Normandie et la Bretagne
pour but, ont du moins laissé une trace littéraire sous la forme d'une quin-
zaine de lettres adressées par le poète à sa femme à Fourqueux, lettres un
peu contraintes et nerveuses (le voyageur n'était pas seul, nous allons le
voir tout à l'heure), qui ont été recueillies dans le volume des œuvres iné-
dites de Victor Hugo : France et Belgique (Paris, Hetzcl et Quantin, 1892,
in-8'', pp. 41-91).
rompu avec le marquis de Cust...; Eugène Sue, en plein Jardin
des Tuileries, a e'te' traité d'âme de... par une dame bretonne, etc.
Cette bonne humeur dans le ton de M. Foucher, le doyen pour-
tant de tous ces jeunes gens, l'austère chef de bureau des Con-
seils de guerre, — ne montre-t-elle pas combien la vie s'écoulait,
pour eux, facile et gaie?
Gautier et Auguste de Chàtillon assistèrent à la cérémonie de
la première communion de Léopoldine. Leur attitude fut
recueillie et pleine de componction, comme il convenait. Chàtil-
lon, qui n'avait pas de livre de messe, s'était muni d'un volume
in-8°, format qui n'est guère celui des Paroissiens; par-dessus
son épaule, Asseline eut la curiosité d'en regarder le titre, et il
lut : Mémoires de A^"« Quinault. — Victor Hugo était revenu
tout exprès d'une de ses courses lointaines pour cette fête de
famille; c'est encore Asseline qui raconte l'avoir entendu dire à
sa femme : « Nos amis ne sont pas riches; qu'il n'y ait pas de
quête dans l'église; je donnerai au curé ce qui est conve-
nable (i). »
(i) M. Adolphe Jullien veut bien me signaler qu'il a rendu compte de cette
fête de famille dans son livre : Le Romantisme et l'éditeur Renduel (Paris,
Charpentier, 1897, P^^- in-8°j- ^ oici les souvenirs de Renduel à ce sujet :
« ... Le 20 août i836, Victor Hugo faisait envoyer au curé de Fourqueux
ses œuvres complètes en 20 volumes, reliés pour 4o francs... » (pp. io2-3).
« Les Hugo passaient l'été à Fourqueux et voulurent faire de cette céré-
monie, fixée au 8 septembre iSSy [lise:^ i836] une véritable fête de famille
où tous les amis seraient conviés, Renduel et Gautier en première ligne.
.\ussitôt après le dîner, le maître de la maison s'éclipse, et l'on apprend
bientôt qu'il a couru prendre la voiture de Paris. Les convives se récrient
sur cette fuite inattendue : Hugo, disent-ils, aurait bien pu les attendre et
revenir avec eux; mais ils se rappellent bientôt que toutes les places de la
diligence étaient retenues dès le matin et qu'eux-mêmes n'en avaient pu
louer que pour le dernier départ : a Ne faites pas attention, leur dit tristement
i\l™° Hugo, Victor saura bien se tirer d'embarras; vous n'avez pas pu avoir
de places pour vous, il saura en trouver une à tout prix pour aller où il va »
(pp. 117-8).
On sait, de reste, la cause de cette hâte du poète (si l'anecdote est réelle
comme elle en a bien l'air) : il était alors dans le feu le plus ardent de sa
passion pour la belle actrice de la Porte Saint-Martin, M"« Juliette Drouet,
et l'on voit que M">« Hugo n'en était plus aux soupçons.
Mais elle-même n'avait- elle rien à se reprocher? L'ami qui, quelques
années plus tôt, eût été le premier invité, Sainte-Beuve n'était pas là : une
brouille implacable l'avait sépare de Victor Hugo, précisément à cause de
ses sentiments trop tendres pour M™" Hugo, et celle-ci, néanmoins, n'avait
pu s'interdire de continuer avec lui des relations épistolaires. C'est ainsi
qu'elle lui rit connaître le jour de la première communion de sa fille, et « lui
demanda d'aller, à la même heure, prier dans une église où ils se sont
retrouvés plusieurs fois » (Gustave Simon : Le Roman de Sainte-Beuve
p. 283).
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— 8 —
Voilà, pour les « Hugophiles », un pèlerinage tout indiqué
pour l'année prochaine; et, sans doute, ils ne négligeront pas
non plus d'obtenir qu'une inscription commémorative rappelle
aux touristes de la forêt de Marly que, dans cette maison, durant
l'été de i836, Victor Hugo, sa famille et ses amis passèrent des
jours heureux.
Fernand Bournon.
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